Et si on réfléchissait à la décroissance… en famille

Axelle Ferranta, Christine Lacroixb, Frédéric Ferrantc et Garance Ferrantd

a– Historienne, doctorante en administration, ESG UQAM
b– Philologue romane
c– Informaticien
d– Psychologue

#Récit #Autoethnobiographie #Temps #Ralentir

Tac, tac, tac, clic… « Ça vous dit d’écrire un article sur la décroissance ? » Tout est parti de cette question échangée par courriel entre les auteur.e.s de cet article, une mère et ses trois enfants. Avec enthousiasme, la famille s’embarque dans des échanges intergénérationnels et transatlantiques autour d’un thème qui, nous ne le savions pas encore, nous interpelle tous les quatre. 

Le mouvement de la décroissance n’est pas le fruit d’écrits d’icônes intellectuelles. Au début des années 2000, ce mouvement social naît d’expériences de citoyens qui ont voulu faire et vivre les choses différemment (Martinez-Alier, 2011). L’économiste Timothée Parrique définit aujourd’hui la décroissance comme « une réduction de la production et de la consommation pour alléger l’empreinte écologique planifiée démocratiquement dans un esprit de justice sociale et dans le souci du bien-être » (Parrique, 2022, p.15). En d’autres termes, il ne s’agit pas simplement de décroître… mais de le faire de façon démocratiquement planifiée et la plus juste possible. Il s’agit de construire ensemble la société que nous lèguerons aux générations futures. Pourquoi ne pas réfléchir à nos façons d’être au monde et à ce projet de société en famille ? C’est ce que nous proposons dans cet article écrit à huit mains par une mère et ses enfants. 

Les vignettes : tranches de vie intergénérationnelles  

Nous adoptons une écriture réflexive et non représentative (Moriceau, 2018). Nous utilisons l’écriture comme exercice de réflexivité pour interroger le monde, ouvrir des espaces de réflexion critique et immerger les lecteur.rice.s dans ces espaces. Nous choisissons le format des vignettes autoethnobiographiques1 (Humphreys, 2005) pour penser la décroissance à partir de nos histoires vécues et ancrées dans des contextes socioculturels plus larges. Le recours aux vignettes comme outil de réflexivité, mais aussi de narration tissée à huit mains, vise à alimenter nos imaginaires tout en facilitant un dialogue intergénérationnel. 

L’article consiste en six vignettes autoethnobiographiques successives. Chaque vignette est écrite par un.e auteur.e à partir de ses souvenirs et d’éléments historiques. Le récit commence en 1972, année de la parution du rapport Meadows. Ce best-seller constitue une tentative de démonstration empirique qu’il est impossible de maintenir le mythe d’une croissance infinie dans un monde fini. Les vignettes se succèdent ensuite aux 10 ans.  

Outre les événements biographiques et socioculturels, chaque vignette mentionne le jour du dépassement. Pourquoi ? Car ce jour marque la date à partir de laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources naturelles que la Terre est capable de régénérer en un an. Or, la chose la plus importante à décroître est l’empreinte écologique (Parrique, 2022), c’est-à-dire la surface utilisée pour fournir les ressources naturelles et absorber les déchets de la société humaine. Nous devons utiliser moins de planètes Terre. Notre narration illustre pourtant que le jour du dépassement tombe de plus en plus tôt chaque décennie, témoignant de la matérialisation de l’avenir catastrophique annoncé par l’étude Meadows dès 1972.  

Finalement, la notion du temps est centrale dans le récit. Elle se retrouve dans le passage du temps entre chaque vignette, dans la pression à devoir aller vite dans chaque récit et dans la volonté de ralentir dans la dernière vignette. Cette notion n’a pas été choisie au hasard. Elle est ressortie comme un thème majeur dans nos échanges familiaux. Ralentir… c’est aussi le thème central du livre de Parrique (2022). Alors que la vitesse semblait être une panacée pour vivre mieux, ralentir apparaît comme un élément désirable pour imaginer la société de demain.


1972, la mère…  

J’ai 23 ans, un fils d’un an… et je cours après le temps. Vite, vite, clôturer mon mémoire et j’obtiendrai mon diplôme de philologie romane. Enfin. Ma génération est celle de l’immédiate après-guerre: nos parents l’ont vécue dans leur chair et il leur en reste une vigilance et une soif particulière de profiter de la vie.  

Aujourd’hui, bien sûr, nous avons la Guerre froide entre les blocs de l’Est et l’Ouest, les Russes et les Américains, entre le communisme et le capitalisme. Mais ma génération est celle de l’insouciance, celle de la consommation: on veut du nouveau, on veut plus, on veut mieux et tout de suite. Vite, vite. Mai 68 a insufflé durablement une tornade de liberté: tout devient possible. John Lennon chante « Imagine » et je suis sereine quant à mon avenir. Mais je cours tout le temps. Vite aller à la Bibliothèque Royale à Bruxelles pour consulter les archives (internet n’existe pas encore). Puis, rentrer m’occuper de la maison, m’occuper de bébé: laver les couches de coton (pas encore de couches jetables), préparer les purées (très peu de petits pots en magasin). Ma grand-mère et ma maman devaient faire toutes les lessives à la main… Couraient-elles après le temps, elles aussi ?  

L’année prochaine, en 1973, ce sera le premier choc pétrolier, le premier dimanche sans voiture en Belgique. Bruxelles sans voiture, Bruxelles inondée de vélos, de poussettes, de promeneurs. Les voisins discutent, les Bruxellois se réapproprient l’espace urbain.  

Bruxelles en fête. En fête, oui, mais… Si le rapport Meadows publié cette année n’a pas été largement diffusé ou n’a pas marqué nos consciences, ce choc pétrolier nous touche directement personnellement. Pourrait-on réellement manquer de pétrole un jour ? Les ressources de la Terre ne sont-elles pas infinies ? La Nature ne se régénère-t-elle pas indéfiniment ? Et puis, comment vivre sans voiture ? Un malaise, une peur confuse s’insinue. Faudrait-il en arriver à mettre un frein à notre frénésie du « toujours plus » que nous appelons « progrès » ? Mais la première crise passée, on oublie vite ces interrogations… D’ailleurs, vite vite, bébé m’appelle. En 1972, nous épuisons les ressources renouvelables de la Terre quatre jours avant Noël, le 20 décembre.  


1982, le fils aîné…  

Brrr… Il fait froid ce soir. Pour un 15 novembre, ce n’est pas étonnant. Je vais vite acheter un paquet de cigarettes à la supérette du coin pour maman qui donne le biberon à ma petite sœur qui vient de naître, en échange je pourrai aussi me prendre une BD… Je n’aime pas trop leur acheter des cigarettes, mais d’un autre côté j’adore les BD… Je peux passer des journées à en lire. Et puis, j’essaye de dissuader mes parents de fumer en mettant des pétards dans leurs cigarettes… Pas certain que ce soit très efficace, mais ça me fait bien rire. Papa en a parfois une qui éclate à l’hôpital (ben oui, on peut fumer où on veut, en 1982, même à son travail). D’ailleurs, je ne trouve pas ça très chouette (ça sent mauvais et ça pique aux yeux). Je découvrirai dans quelques années que les grands producteurs de tabac savent depuis 1953 que c’est toxique, mais “business is business”… Ils se dépêchent pourtant d’en vendre toujours plus. 

Nous habitons en ville. C’est très pratique: papa va à pied au boulot, je vais en vélo à l’école.  L’année passée on habitait en Angleterre, c’était différent: un petit village, prendre le bus pour aller à l’école. Aujourd’hui, en ville, plus de jardin: je peux jouer dans ma chambre ou sur le terre-plein devant la maison. Et puis, j’ai aussi des réunions louveteaux, lors desquelles on se défoule en forêt. J’aime bien ces moments où on s’amuse avec presque rien: quelques bouts de bois et deux ou trois ficelles… Pas besoin de plus quand on a 11 ans.  

Voilà, j’ai choisi ma BD: L’Odyssée d’Astérix. Et la personne devant moi à la caisse prend des heures à chercher sa monnaie… Allez, plus vite. Vivement que je rentre, je me demande ce qui leur arrive, à Astérix et Obélix. Sur la couverture, ils ont l’air d’avoir vraiment fort chaud. À la radio de la supérette, Frida chante « I know there’s something going on ».   

Oh, vous saviez qu’à partir de ce 15 novembre, l’humanité vit à crédit ? Ben oui, depuis le 1er janvier, on a consommé plus de ressources naturelles que ce que la planète peut produire et régénérer cette année. Il paraît que l’économiste Robert Solow a dit en 1974 que « Le monde peut en fait se passer des ressources naturelles »… (Solow cité dans Parrique, 2022, p.37) On verra dans quelques années s’il a vraiment raison. 


1992, la fille aînée…  

Lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro est adoptée la Convention sur la diversité biologique, un traité international portant sur 3 objectifs principaux: la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable [et rationnelle] de ses ressources et « le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques ». 

Moi, j’ai 12 ans et aller à l’école est difficile. Victime de harcèlement pour ne pas mettre des vêtements de marque. Je refuse de faire comme les autres et je résiste à la mode des apparences. 

Depuis toute petite, la Nature est mon refuge. Je trouve la paix dans les champs qui m’entourent et surtout dans la forêt pour parler aux arbres et écouter les oiseaux. 

J’habite la campagne, à une heure de bus du Collège. Alors, vite, vite… Mon réveil sonne tôt. J’enfourche mon vélo pour prendre le bus à 7h dans le centre du village et être à l’heure aux cours qui commencent à 8h. Après les cours, vite, vite, je marche 20 minutes jusqu’à la gare pour encore une heure de bus avant de reprendre mon vélo. Je suis à la maison vers 18h et les tâches scolaires m’attendent. 

J’ai peu de temps pour moi et la télé ne fait pas partie de mon quotidien. J’écoute la radio et la chanson de Whitney Houston « I will always love you » fait battre mon cœur d’adolescente. Je m’interroge aussi sur les revendications des agriculteurs qui manifestent contre la réforme de la Politique agricole commune européenne. 

Le week-end, je travaille dans le potager avec mes parents, j’observe la mare et ses grenouilles et je fabrique des cabanes dans la forêt avec ma sœur et mon chien. 

Cet été 1992, nous irons voir ma marraine aux États-Unis. Les questions environnementales et mon empreinte carbone me sont alors inconnues, mais les images de la famine qui sévit en Somalie me bouleversent. 

Le 6 octobre, je fête mes 13 ans. Cinq jours plus tard, c’est le jour du dépassement.


2002, la fille cadette…  

30 ans après la parution de leur rapport, l’équipe Meadows et al. travaille à une nouvelle version de l’étude. Mais cette fois-ci, le ton est plus pessimiste. Le sentiment d’urgence est beaucoup plus prégnant, la croissance exponentielle dévoile sa capacité à produire des effets multiplicateurs à une vitesse rapide.  

J’ai 20 ans, je cours à mon examen d’histoire économique, dans les couloirs de l’université libre de Bruxelles. Vite, vite, vite… je ne peux pas arriver en retard. Cette année, les ressources renouvelables sont consommées le 19 septembre. Je m’installe dans l’auditoire. J’y étais hier matin pour mon examen des grands courants de la philosophie de l’histoire. Même place. On distribue les copies d’examen. Mon cœur bat la chamade. Une voix tonne, « L’examen commence. Vous avez 2 heures ». Je retourne ma feuille. Je lis les questions. Ma main tremble, j’écris vite. Les cycles de Kondratieff, la destruction créatrice de Schumpeter, croissance, innovation, accélération, récession, crises… La voix retentit à nouveau, « C’est fini ! » Je remets ma copie. Je pense avoir réussi. 

2002, je restitue les théories économiques qu’on m’enseigne… mais je n’entends pas parler de « décroissance ». Pourtant, à quelques centaines de kilomètres de Bruxelles, Serge Latouche, l’un des principaux messagers de l’objection de croissance, rédige son ouvrage « Décoloniser l’imaginaire » qui sera publié un an plus tard. On commence à parler de décroissance, mais ce mot reste absent des amphithéâtres que je fréquente. Je prends le tram pour rentrer chez moi. Le chauffeur écoute « Whenever, wherever » de Shakira. Vite, vite, vite… je dois étudier pour mon examen de demain !  


2012, la mère devenue grand-mère…  

En 1972, avons-nous péché par naïveté ? L’économie redémarrait de façon fulgurante et le grand public n’avait pas aussi facilement accès aux études scientifiques.  

Aujourd’hui, j’ai 63 ans et plusieurs petits-enfants. Les aînés ont 4 ans et je me pose des questions plus existentielles : quel monde leur laissera-t-on ? Une mauvaise nouvelle vient de tomber: le Canada se retire du Protocole de Kyoto, accord international (ratifié en 1997) visant à lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Et pourquoi ? Pour éviter une pénalité financière pour non-respect de ses engagements. 

L’ouragan Sandy frappe des Caraïbes au Canada, Haïti et l’Est des États-Unis faisant plus de 210 morts. Le typhon Bopha balaie les Philippines causant la perte de plus de 2000 vies humaines. Tandis que le petit robot Curiosity se pose gentiment sur Mars…  

2012 est aussi l’année internationale de l’énergie renouvelable pour tous. Les populations les plus pauvres sont les plus vulnérables et la transition énergétique est nécessaire. Le professeur Éric Lambin note que « le maintien d’une croissance économique de 3 à 4 % n’est pas tenable à long terme vu la dégradation effrénée de la biosphère. » (Van Rossom, 2012) Un profond changement sociétal s’impose. Le chercheur belge suggère que « les indicateurs de bien-être pourraient se concentrer sur la qualité des rapports sociaux, les activités culturelles ou encore le contact avec la nature. » (Ibid.) Une naïve utopie ? Il faudrait un fameux courage politique pour entamer ce virage énergétique et sociétal. Barak Obama et Vladimir Poutine sont réélus. 

Moi, je cours encore toujours après le temps, mais moins vite ! Mes petits-enfants vont arriver, alors, vite, vite, ma traditionnelle bolognaise mijote doucement pendant que Stromae, à la radio, chante « Papaoutai ».  

En 2012, nous épuisons les ressources renouvelables de la Terre en été, le 4 août.  


2022, la fille cadette devenue mère…  

Deux nouvelles limites planétaires sont franchies cette année. Désormais, six limites sont considérées comme dépassées. Orelsan chante qu’il faut apprendre à désapprendre dans « Civilisation ». Le burnout atteint des proches. Comment trouver un sens à nos quotidiens bercés par le signe « plus » depuis l’enfance ?  

On sort doucement de la pandémie de COVID-19. Finis les cours sur Zoom pour ma fille de 6 ans. Fini le port du masque obligatoire à l’école. On prend l’avion pour que mon fils de 2 ans rencontre sa famille pour la première fois. Un ami qui habite à Genève nous annonce qu’il ne viendra pas nous voir à Montréal. Il ne veut plus prendre l’avion. Il s’inquiète de l’état du monde qu’on lèguera à nos enfants. On emprunte le nouvel album d’Astérix à la bibliothèque. On observe les insectes en été, on s’émerveille des couleurs de l’automne québécois et on construit des forts en hiver. 

Timothée Parrique publie « Ralentir ou périr ». De plus en plus de voix parlent de décroissance et de post-croissance. Elles remettent en question les grands mythes modernes de l’obsession pour l’accumulation. Il faut « décroire pour pouvoir décroître » (Parrique, 2022, p.271). L’écoanxiété devient un enjeu de santé publique. L’année passée au Québec, 47% des personnes déclarent avoir vécu de l’écoanxiété (Champagne St-Arnaud et al., 2022). Le meilleur moyen pour réduire l’écoanxiété serait l’action. Vite, vite, vi… et si on s’asseyait et qu’on prenait le temps d’écrire ensemble ? Si on freinait un peu pour réfléchir en famille ? On est le 28 juillet, date du dépassement. L’avion atterrit à l’aéroport de Bruxelles. Mon fils embrasse sa grand-mère pour la première fois. Il porte des couches lavables. On a pris l’avion. Les choses sont difficiles à changer. On regarde nos enfants. On imagine un monde où produire et consommer moins n’est plus seulement nécessaire, mais devient profondément enviable.  

Quand ralentir devient une évidence enviable 

En 1972, l’équipe Meadows et al. annonçait les possibles scénarios catastrophiques du maintien d’une croissance continue. 50 ans plus tard, le mythe de la croissance reste pourtant bien présent dans nos vies quotidiennes. Les vignettes montrent comment nos vies quotidiennes sont rythmées par un sentiment de devoir toujours se dépêcher. On court après le temps, on court après le « plus ». On est baigné dans la croyance que plus est toujours synonyme de mieux (Latouche cité dans Parrique, 2022, p. 164). Mais cette croyance est remise en question par notre vécu. On regarde autour de nous, on réfléchit, on lit, et on n’y croit plus. 

Aujourd’hui, en famille, ce qui nous semble désirable, c’est de prendre le temps. Libérer du temps. Ce temps après lequel on a toujours l’impression de courir. Prendre le temps de se parler, d’écrire ensemble, de partager, de se balader en forêt. Ralentir et partager plus, deux idées promues par les décroissantistes français et québécois, Parrique (2022) et Abraham (2019). Le faire ensemble, c’est aussi prendre le temps de le faire en dehors du cercle académique, comme le propose cet article écrit à huit mains, en famille. 


[1] Dans son article de 2005, Humphreys invite les chercheur.e.s à mobiliser la méthode des vignettes autoethnographiques pour enrichir et approfondir la réflexivité des recherches qualitatives dans un contexte culturel plus large. Dans notre cas, nous les identifions « autoethnobiographiques » car nous les combinons à des éléments biographiques. Les vignettes autoethnobiographiques sont de courts récits basés sur des souvenirs personnels qui visent à examiner comment ces expériences vécues s’insèrent dans les contextes socioculturels et historiques. Cette méthode nous permet d’intégrer nos récits autobiographiques à nos réflexions critiques sur la société. 

Bibliographie

Abraham, Y.-M. (2019). Guérir du mal de l’infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble. Écosociété. 

Champagne St-Arnaud, V., Boivin, M. et Langlais, K. (2022). Baromètre de l’action climatique 2022: disposition des Québécois et des Québécoises envers les défis climatiques. Québec, Groupe de recherche sur la communication marketing climatique. https://unpointcinq.ca/wp-content/uploads/2022/12/Barometre2022_WEB.pdf  

Convention sur la diversité biologique. (1992, 5 juin). Nations Unies, p.32. https://www.cbd.int/doc/legal/cbd-fr.pdf  

Humphreys, M. (2005). Getting Personal: Reflexivity and Autoethnographic Vignettes. Qualitative Inquiry, 11(6), 840–860. https://doi.org/10.1177/1077800404269425 

Martinez-Alier, J. (2011). Justice environnementale et décroissance économique: L’alliance de deux mouvements. Écologie & politique, 41(1), 125–141. https://doi.org/10.3917/ecopo.041.0125 

Meadows, D. H., Meadows, D. L., Randers, J., et Abraham, Y.-M. (2013). Les limites à la croissance dans un monde fini: Le Rapport Meadows, 30 ans après (A. El Kaïm, Trans.). Montréal (Québec) : Les éditions Écosociété. 

Moriceau, J.-L. (2018). Écrire le qualitatif: Écriture réflexive, écriture plurielle, écriture performance. Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, XXIV(57), 45–67. https://doi.org/10.3917/rips1.057.0045 

Parrique, T. (2022). Ralentir ou périr : l’économie de la décroissance. Paris : Éditions du Seuil. 

Solow, R. M. (1974). The economics of resources or the resources of economics. The American Economic Review, 64(2), p.11 ; cité dans Parrique, T. (2022). Ralentir ou périr : l’économie de la décroissance. Paris : Éditions du Seuil, p.37. 

Van Rossom, J. (2012). L’énergie au cœur du développement durable. FNRS News, 89, 10-11. https://www.frs-fnrs.be/docs/Lettre/lettre89.pdf 


Acceptabilité sociale de la post-croissance

Numéro 1 – novembre 2023